Vue d’ensemble des niches fiscales en 2025 #
Selon le ministère de l’Économie et des Finances, cinq niches fiscales représentent plus de la moitié du coût total de ces dépenses.
En tête de liste, le crédit d’impôt recherche domine avec un coût prévu de 7,7 milliards d’euros pour l’État en 2025. Bien que principalement attribué à l’impôt sur les sociétés, il touche également l’impôt sur le revenu des entreprises.
Les niches fiscales et leurs impacts financiers #
Le crédit d’impôt pour les services à la personne occupe la deuxième position. Ce dispositif, qui permet actuellement une réduction de 50% des dépenses, pourrait être revu à la baisse, avec une recommandation de réduction à 40%.
« Ces ajustements sont essentiels pour équilibrer les finances publiques tout en maintenant le soutien nécessaire aux secteurs clés », explique un rapport du Conseil des prélèvements obligatoires.
Détail des cinq principales dépenses fiscales #
Outre le crédit d’impôt recherche et le crédit pour les services à la personne, d’autres niches fiscales impactent également le budget de l’État. Par exemple, l’abattement de 10% sur les pensions de retraite coûte 4,96 milliards d’euros, suivi par l’exonération de l’épargne salariale et la réduction d’impôt pour les dons caritatifs.
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La liste se poursuit avec l’exonération des heures supplémentaires, qui représente une dépense de 1,79 milliard d’euros. Ces mesures visent à soutenir divers secteurs et à aider les ménages à gérer leurs dépenses.
Qui bénéficie de ces niches fiscales? #
Les niches fiscales ne profitent pas uniquement aux entreprises, mais touchent une large part de la population. Par exemple, le crédit d’impôt pour l’emploi à domicile aide 4,68 millions de ménages, tandis que l’abattement sur les pensions de retraite bénéficie à près de 15 millions de ménages.
Les réductions pour les dons caritatifs, quant à elles, soutiennent 5,54 millions de ménages, démontrant l’étendue de l’impact de ces politiques fiscales sur la société.
- Crédit d’impôt recherche : 7,7 milliards d’euros
- Services à la personne : 6,86 milliards d’euros
- Abattement sur les pensions de retraite : 4,96 milliards d’euros
- Exonération de l’épargne salariale : 2,75 milliards d’euros
- Réduction d’impôt pour les dons : 1,99 milliard d’euros
La révision de ces niches fiscales pourrait potentiellement libérer des ressources significatives pour l’État, tout en préservant les aides nécessaires aux particuliers et aux entreprises. Chaque niche doit être évaluée non seulement pour son coût, mais aussi pour son impact social et économique, afin de garantir une politique fiscale équilibrée et juste pour tous.
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Est-ce vraiment justifié de maintenir le crédit d’impôt recherche à ce niveau de dépense ?
Je trouve ça bien que l’État aide les services à la personne, ça créé des emplois !
Pourquoi ne pas simplement éliminer toutes ces niches fiscales et baisser les impôts pour tout le monde? 🤔
Intéressant cet article, mais je me demande si ces niches sont vraiment efficaces pour dynamiser l’économie?
7,7 milliards pour le crédit d’impôt recherche, ça me semble énorme. Est-ce que ça en vaut la peine?
Je ne comprends pas pourquoi on continue de favoriser certaines entreprises avec ces crédits. C’est injuste!
Merci pour cet article détaillé ! C’est toujours utile de savoir où va l’argent des contribuables.
Et les petites entreprises alors? Elles bénéficient aussi de ces niches ou c’est juste pour les gros joueurs?