Quand les écoliers deviennent les gardiens de la propreté de leur école : un regard sur une pratique éducative unique

Imaginez des écoles sans personnel de ménage où les élèves, petits et grands, prennent en charge le nettoyage quotidien des classes et des espaces communs.

Une tradition éducative surprenante #

Cette image, loin d’être une fiction, est la réalité quotidienne dans les écoles publiques d’un pays lointain, où le nettoyage par les élèves est une tradition éducative bien ancrée.

Cette méthode, connue sous le nom de gakko sōji au Japon, qui se traduit par « école nettoyée par les élèves », est loin d’être perçue comme une corvée. Au contraire, elle est intégrée dans le programme scolaire et vise à enseigner des valeurs telles que la responsabilité et le respect des espaces partagés.

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Des bénéfices au-delà de la propreté #

Le gakko sōji n’est pas seulement un moyen de maintenir les écoles propres. Il est également un outil pédagogique pour inculquer des valeurs de vie collective essentielles. Les élèves apprennent la modestie, la coopération et la discipline, des compétences qui les serviront tout au long de leur vie.

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En plus de renforcer le sentiment d’appartenance à l’école, cette pratique permet également de tisser des liens forts entre les élèves. Travailler ensemble vers un objectif commun crée un environnement scolaire plus harmonieux et respectueux.

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Une implication dès le plus jeune âge #

Dès l’âge de la maternelle, les enfants sont encouragés à participer aux tâches ménagères, une habitude qui se poursuit à l’école. Yuya Yoshizawa, un éducateur japonais, souligne que cette tradition est une extension des pratiques domestiques où les enfants dès trois ans aident à la maison.

« Il s’agit de poursuivre ce qui se passe à la maison, où les enfants participent dès (l’âge de) 3-4 ans aux tâches ménagères, de la cuisine au ménage. » – Yuya Yoshizawa, Commission de l’Education d’Osaka, 2019.

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Impact sur la société #

Les effets de cette éducation ne se limitent pas à l’enceinte des écoles. Le Japon est reconnu pour sa propreté, notamment dans les espaces publics. L’absence de poubelles dans les lieux publics n’est pas un problème car chacun, y compris les plus jeunes, est habitué à ramener ses déchets à la maison.

Ce respect de l’environnement et de la communauté est directement lié à l’éducation reçue dès le plus jeune âge, faisant du Japon l’un des pays les plus propres au monde. La discipline et le respect inculqués à l’école se répercutent ainsi sur toute la société.

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  • Responsabilité : chaque élève participe activement à la propreté de son environnement.
  • Respect : apprendre à prendre soin des espaces communs.
  • Coopération : travailler ensemble pour atteindre un objectif commun.
  • Discipline : suivre des routines quotidiennes de nettoyage.

En définitive, le gakko sōji n’est pas simplement une question de propreté, mais une philosophie éducative profonde qui prépare les jeunes à devenir des citoyens responsables et respectueux. En adoptant une approche active dans l’entretien de leurs espaces d’apprentissage, les élèves japonais acquièrent des compétences essentielles pour la vie en société, tout en contribuant à l’harmonie et au bien-être collectif.

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